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7 leçons de vie à retenir du film « L’ascension »

Je viens de terminer à l’instant le film « L’ascension », avec l’humoriste Ahmed Sylla. Cette œuvre, inspirée d’une histoire vraie, raconte le pari fou de Nadir Dendoune : gravir le plus haut sommet du monde, l’Everest. Une histoire qu’il raconte lui-même dans le livre « Un tocard sur le toit du monde ». Dans le film, Samy Diakaté  est un jeune homme qui décide d’escalader le sommet par amour. Oui, vous m’avez lue. Par amour.

Pour éviter de dévoiler l’intrigue, je ne parlerai pas plus du film en lui-même. Mais tout au long de mon moment cinéma, une seule question me revenait constamment : Mais pourquoi prendre autant de risques ? Pourquoi ?

Et puis j’ai suivi ce film. Et je me suis dit qu’il y avait des leçons de vie utiles à partager avec ceux d’entre vous qui aurez ce projet fou…

Crédit photo : Allô ciné

Leçon 1 :  « Va jusqu’au bout cette fois… »

Un ami m’a dit un jour : « Entreprendre, c’est prendre le risque de tout perdre ». Et je connais des personnes qui ont tout perdu.

Lorsqu’on entreprend, on fait face à des échecs très souvent. Nos proches sont les premiers spectateurs. Ils nous voient tellement essayer, tenter, tomber que, lorsqu’on essaie à nouveau, à défaut de nous dire « laisse tomber », ils se contentent de nous dire « Va jusqu’au bout… Cette fois ».

Cette phrase peut donner l’impression qu’ils ne croient pas en nous. Oh que non ! Cette phrase traduit simplement l’appréhension qu’ils ont de nous voir tomber. Encore. Mais aussi l’espoir que cette fois-ci sera la bonne.

Leçon 2 : « Tu as 03 jours. Si tu n’es pas prêt, l’aventure s’arrête là. »

Dans cet article, je parlais du fait que trop d’entrepreneurs se lancent sans savoir ce qui leur attend et sans les bons outils pour affronter cette aventure périlleuse. En effet, nous connaissons tous ce moment où nous nous rendons compte que nous ne sommes pas prêts. Où nos capacités sont remises en cause et notre force aussi. A ce moment là, il y a deux cas. Soit on décide de se mettre à niveau, en sachant que le temps nous est compté. Soit on s’arrête.

Ce qui joue en général à ce moment, c’est la confiance que nous avons en nous même, la foi en nos objectifs, mais encore plus : les personnes sur lesquelles nous pouvons nous appuyer, si nous en avons.

Leçon 3 : « Nadia c’est moi. Je t’avais dit que je ferais n’importe quoi pour toi. Voilà, je fais n’importe quoi. »

Voici une des phrases qui m’a arraché un sourire. Samy la prononce dans le film au moment où il est dans le doute, le moment où il se sent perdu et ne se souvient plus vraiment pourquoi il s’est lancé ce défi « absurde ».

C’est la parfaite illustration de cet adage qui dit : « Lorsque tu ne sais plus où tu vas, souviens toi d’où tu viens ».

Lorsque nous nous trouvons face à des défis, il est important de se rattacher à la raison pour laquelle nous nous sommes –volontairement – retrouvés dans ce merdier. En retrouvant la raison, nous comprenons à nouveau l’intérêt de nos objectifs et de notre engagement.

Alors, posez-vous les bonnes questions. Pourquoi vous le faites ? Pensez-vous que cela est utile ? Avez-vous confiance en ce projet de vie ?

Les réponses à ces questions détermineront si vous continuez. Ou si vous arrêtez de faire ce n’importe quoi.

Crédit photo Allô ciné

Leçon 4 :

« – Tu pourras leur dire que je suis parti ?

   – Non, je vais plutôt leur dire que tu reviens. »

Ici, Samy –héros de notre film- est presque arrivé au sommet. Il n’est plus qu’à quelques mètres du plus haut point du monde. Un endroit où l’oxygène est rare et où le froid est encore plus intense.

Il doute.

Un peu comme nous, lorsque nous touchons presque du doigt notre fameux objectif, et qu’à ce moment, nous redoutons non plus notre échec mais plutôt de briser l’espoir de ceux qui ont cru en nous depuis le début. A ce moment, nous devenons pessimistes, histoire de mieux les préparer à avaler la pilule.

« Tu pourras leur dire que je suis parti ? »

Cette phrase traduit la peur et même une « excuse » en avance, au cas où rien ne se passerait comme attendu.

Pourtant, la réponse qui lui fait écho est tout le contraire.

Tu n’es pas parti. Tu reviens.

Savoir choisir l’angle à travers lequel nous abordons les épreuves de nos vies est essentiel. Lorsque nous le comprenons, nous savons alors que ce n’est pas toujours le « départ » qui est important mais plutôt le « retour ».

Leçon 5 :

«  – On est arrivés ?

    – Non, bonne chance. »

Récemment, alors que je faisais mon footing, j’ai remarqué un fait étrange. Souvent, en courant, je me concentre sur la ligne d’arrivée, c’est mon objectif. Mais au fur et à mesure que j’avance, je trouve qu’il s’éloigne, que je ne vais pas assez vite, que je manque de souffle, que je ne l’atteins pas du tout… et je m’arrête.

Pourtant, un jour j’ai décidé qu’au lieu d’être focus sur ma ligne d’arrivée, je serais focus sur… chaque pas. Oui ! Considérer chaque étape franchie comme une victoire vous rapproche plus sereinement de la ligne d’arrivée.

Il en est de même dans la vie. Vous voulez vendre votre produit par millions ? Si vous vous concentrez uniquement sur cet objectif, vous aurez l’impression qu’en ne vendant qu’une centaine, vous n’aurez rien fait. Pourtant, c’est de « centaine » en « centaine » qu’on atteint un million, n’est-ce pas ?

Leçon 6 : « Ce qui est important, ce n’est pas tant le rythme. C’est de ne pas s’arrêter. »

Combien de fois avons-nous envié cet ami d’enfance à qui tout réussi ? Combien de fois avons-nous regardé avec envie le parcours d’un ancien collègue ?

Pourtant, voici une autre leçon de vie : l’important ce n’est pas le rythme. L’important, c’est de continuer à avancer. Toujours.

Parce que s’arrêter, parfois, c’est admettre qu’on a perdu.

Lorsque vous vous lancez dans un projet, avancez à votre rythme et ne tenez pas toujours compte des acquis des autres. Votre parcours ne peut pas être le même. Vos obstacles non plus.

Crédit photo Wider

Leçon 7 :

« – Je suis désolé, il n’y a plus d’oxygène.

   – Je n’ai pas envie de revenir l’année prochaine.

   – Ok. On trouvera l’oxygène en chemin. »

Ce que ce film m’aura enseigné, plus que tout, c’est la détermination.

Désolée pour ceux qui n’ont pas encore suivi le film mais je vais spoiler (dévoiler l’intrigue du film). Et pas qu’un peu. Mais croyez-moi, je n’ai pas le choix, à ce niveau de l’intrigue.

Lorsque cette phrase est prononcée, l’acteur principal est avec son guide local. Celui-ci lui explique qu’ils ne peuvent plus monter car il leur manque de l’oxygène. Du moins, il n’y en aura probablement pas assez.

Pourtant, ils ne sont qu’à 100m de l’objectif. 100m de la réalisation d’un rêve de vie.

Combien d’entre vous ont été à deux pas de toucher du doigt votre rêve et, à cause d’un contretemps, d’un imprévu, d’un souci… ont dû y renoncer et se contenter du trajet parcouru ? Combien ?

La leçon précédente disait que l’important c’est de ne pas s’arrêter. Celle d’avant, d’aller pas à pas ; au rythme des étapes.

A ce niveau…. Il faudra sprinter.

Prendre un gros risque. Un énorme risque.

Avancer en sachant que vous pourriez manquer d’oxygène tôt ou tard ou – adaptons le – refuser un emploi en ayant comme seule porte de sortie, ce projet.

Peut-être que ça marchera et vous aurez atteint votre but.

Peut-être que ça ne marchera pas et vous saurez que vous avez tout essayé.

Voilà. J’ai suivi « L’ascension », film français de Ludovic Bernard avec Ahmed Sylla et j’en ai tiré des leçons de vie. Vous pourrez les appliquer au besoin. Ou pas.

Mais retenez bien l’essentiel : tout par d’un rêve ou d’un défi que l’on se fait à soi même. Ensuite, vient ce moment où on est confronté aux regards des autres. Le long du parcours, la vie affine nos « outils » pour l’ascension et on acquiert durement des compétences qui seront utiles. En chemin, on doute et c’est le moment de revenir aux origines mêmes de notre objectif pour ensuite avancer pas à pas, ne pas s’arrêter. Et lorsque le but est enfin là… à la fois proche et éloigné, c’est qu’il est temps de sprinter. A nos risques et périls.

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Auteur·e

samanthatracy

Commentaires

justel
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Merci pour la leçon de vie

Samantha Tracy
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Merci à vous d'avoir lu.

Jenoudet
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J’aime beaucoup les parallèle que vous avez fait cela me résonne en moi