Samantha Tracy

Top 5 des applications qui me changent la vie…

Qui n’a pas rêvé d’avoir un secrétaire personnel qui aurait la lourde mission de gérer, de contrôler et de s’assurer que nos objectifs du mois ont bien été atteints ? Que celui-là lève la main et je me chargerai volontiers de lui jeter la première pierre.

Pour ceux qui font un tour sur ce blog pour la toute première fois, permettez que je me présente. Je suis Samantha Tracy, blogueuse devant Dieu et devant les Hommes, éternelle procrastinatrice, femme aux 1001 projets et accro à mon smartphone. Dans la vie de tous les jours, j’écris des articles, je crée des visuels, j’anime des communautés en ligne, je fais du montage vidéo, je corrige des textes, je slame, je cours, je vole… Bref, je cherche comment payer mes factures.

Récemment un ami me demandait comment j’arrivais à m’en sortir avec toutes ces activités…Moi, petit bout de femme. En vrai – comme je l’ai mentionné plus haut – si la procrastination était un sport, j’aurais certainement la médaille d’or. Vous imaginez donc que je suis très peu organisée. Mais comment je m’en sors au final ?

Un savant mélange d’applications et de tips qui me sauvent la vie. Vraiment.

Le basique : boire de l’eau

Comment vous expliquez ça ? J’ai un grand souci avec ma consommation d’eau. Je bois plus de sodas, de jus de fruits et autres breuvages que d’eau. Pourtant, alors que je devrais boire en moyenne 2 litres d’eau par jour, je bois difficilement ne serait-ce qu’un verre d’eau !

Depuis quelques temps, j’utilise une application nommée : Water Drink Reminder. Facile d’utilisation, elle détermine la consommation d’eau dont vous avez besoin en fonction de votre indice de masse corporelle. Vous pouvez ensuite définir l’heure de votre réveil – qui correspondra à l’heure de votre premier rappel à boire. Puis, grâce à une mignonne sonnerie d’eau qui coule, vous aurez un rappel aux heures clés de la journée pour vous rappeler de… boire.

Mon petit plus : je me suis acheté des petites bouteilles colorées à avoir constamment avec moi et j’aromatise mon eau en y mettant soit du citron, soit des feuilles de menthe.

L’essentiel : gérer son argent…

L’autre nerf de la guerre avec moi, c’est la gestion de mon budget mensuel. Je suis de ceux qui, à la fin du mois, se posent une question devenue existentielle :

Qu’ai-je fait de mon argent ?

En fait chez moi, la galère commence le 08 du mois et je ne comprends toujours pas comment je peinais à gérer mon argent au quotidien.

L’application que j’utilise pour contrôler mes entrées et mes sorties d’argent porte bien son nom : IsaveMoney.

L’objectif ? Mettre en place un système simplifié de gestion de l’argent, tant dans les entrées que dans les sorties. Cette application me permet de paramétrer mes dépenses ponctuelles, en définissant un budget pour chaque catégorie. Je peux ensuite marquer chacune de mes dépenses par catégorie et voir l’évolution entre ce que j’ai et ce que j’ai déjà dépensé pour une catégorie précise ou pour mon budget global.

Mon petit plus : chaque mois, je duplique simplement le mois d’avant. Ca me permet de voir quelles sont les évolutions d’un mois à l’autre.

Le féminin : garder un oeil sur mon cycle menstruel

Après avoir utilisé différentes applications pour mon cycle menstruel, j’ai finalement choisi FLO.

Flo est une application au style girly, simple d’utilisation et qui s’adapte à l’orientation qu’on souhaite lui donner : mode bébé ou mode surtout pas bébé pour le moment.

En fonction du mode que vous avez choisi, il met à disposition des paramètres pour faciliter l’acquisition de certaines données qui définissent le moment auquel vous êtes le plus ou le moins féconde.

Mon petit plus : FLO met à disposition de mignonnes icônes pour définir votre humeur, vos envies, vos câlins… et même votre consommation d’alcool.

L’indispensable : mes bouquins à portée de main

Je lis beaucoup. Ou du moins, j’aimerais lire plus souvent et moins avoir mes écouteurs enfoncés dans mes oreilles, à longueur de journée. Pendant longtemps, j’ai hésité à m’acheter une liseuse. Finalement, j’ai décidé de tester GOOGLE PLAY BOOKS. Simple d’utilisation et si vous y importez vos livres epub, vous aurez votre bibliothèque à portée de main !

Mon petit plus : j’ai téléchargé 169 SAS dans ma bibliothèque. Je sais. Vous êtes jaloux. #CallMeMissLingePlease

Le sportif : pour perdre les kilos en trop

J’avoue. Je ne l’ai pas encore testé.

« 30 jours fitness challenge » m’a été recommandée par une amie. Elle m’a vanté les mérites de cette application qui était – apparement – un coach personnel  à garder dans son téléphone.

Je me suis promis de finir l’année sur une bonne note. Pourquoi pas celle-ci?

Des volontaires pour tenter ce challenge ?

Mon futur petit plus : j’ai vu qu’il y’a différents niveaux. Commençons lentement pour aller surement. 

Mon téléphone est un prolongement de moi-même. Naturellement, j’utilise les applications habituelles telles que Facebook, Twitter et autres. Mais je fais aussi ma curieuse pour que mon mobile contribue à me faciliter la vie.

Alors, dites moi… Quelles sont les applications qui vous changent la vie?


J’étais à Fadiouth, une île atypique au coeur du Sénégal

Fadiouth. Ile de la petite côte sénégalaise est située à 120km de Dakar et est reliée à Joal par un pont pittoresque en bois, long de 725m. Mystérieuse, Fadiouth est une île au mille et un secrets qui a su garder au fil du temps ; son héritage culturel. Elle semble être une porte ouverte sur un autre Sénégal. Un Sénégal qui étonne, un Sénégal qui attire. Et j’y étais.

Bien que vivant au Sénégal depuis une dizaine d’années, je n’ai malheureusement pas eu la possibilité de visiter la commune de Joal-Fadiouth qui a vu naître le premier Président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor; et encore moins l’île phare de cette zone : Fadiouth.  J’y suis allée pour assister aux obsèques de la belle-mère d’une collègue et malgré le contexte spécial, Fadiouth a fait étalage de sa particularité et de son charme.

Fadiouth, l’arrivée…

Fadiouth est connu pour son pont en bois qui relie de façon particulière cette petite île au reste de la commune de Joal-Fadiouth. Il se dit que lorsque la marée est basse, il est possible de traverser l’étendue d’eau à pied. Mais je n’ai pas eu à vérifier, j’avais hâte de traverser ce pont.

Le pont de Fadiouth – Crédit photo : Morceau2vie

Fadiouth, l’île aux coquillages…

Un des faits marquants à Fadiouth est que l’île est entièrement  recouverte de coquillages. Au détour de chaque ruelle, de chaque place publique, dans les cours des maisons ; vous trouverez des coquillages partout. Une sorte de tapis blanc dont le crépitement vous accompagne au fur et à mesure que vous découvrez l’île et ses habitations.

Pour la petite histoire, il est dit que les premiers habitants vivaient d’huitres péchées dans la mer et qu’ils gardaient les coquilles pour s’en servir dans la construction.

Une ruelle de Fadiouth

Fadiouth, culturellement vôtre…

En arrivant à Fadiouth, on a l’impression – comme dans la plupart des villages africains – que tout le monde connaît tout le monde. Ce qui m’a permit de passer de cours en cours, histoire de saluer les voisins et la famille et de remarquer que les ruelles étaient tracées de façon tellement désordonnée qu’on pouvait passer sans peine d’une maison à une autre.

Entre deux causeries, j’ai pu apprendre que traditionnellement, chaque « classe d’âge » organise son « ngel », une danse traditionnelle entretenue depuis des années. Cela permet de raffermir les liens entre les ressortissants de Fadiouth de la même génération.

Autre rappel de son attachement à la culture, un baobab que l’on dit vieux d’au moins 600 ans et qui a pour mission de veiller sur les natifs de Fadiouth. Il se dit que lorsque quelqu’un cause du tort à l’un d’entre eux, il suffit qu’il prenne avec lui un coquillage et vienne se plaindre au baobab. L’offenseur ainsi que sa famille subiront ensuite, c’est ce qui se dit ; un grand tort. C’est pourquoi depuis quelques années les anciens sont réticents à cette pratique, jugée trop sévère.

Fadiouth, l’île aux coquillages

Fadiouth, son cimetière mixte…

Aperçu du cimetière de Fadiouth

Au Sénégal, on estime que 95% de la population est musulmane. Les 5% restants sont reparties entre les croyances chrétiennes et animistes majoritairement.

A Fadiouth, 95% de la population est chrétienne et les 5% sont majoritairement musulmans.

Pour rappel, j’y suis allée pour assister à des funérailles. Et bien que j’avais des appréhensions, je me suis rendue compte que c’était certainement le meilleur des moments pour être en contact réel avec les gens.

Après avoir été accueillie par la famille et les amis de la défunte, nous avons partagé un repas copieux avant de nous rendre à l’église de Fadiouth, certainement la plus grande bâtisse du village.

En y arrivant, j’ai appris qu’on célébrerait le culte funèbre de 03 défunts. Fadiouth avait en effet perdu 03 de ses enfants.

Ce qui m’a frappée de prime abord c’est que toute la messe a été dite en serrère. Des lectures de la Bible, aux prières communes en passant par le prêche ; tout a été fait en langue locale. J’étais bluffée.

Eglise de Fadiouth

A l’issue de cette messe, nous avons accompagné les défunts vers une autre place publique où ils devaient recevoir le dernier sacrément avant d’être mis en terre. Et c’est là que j’ai été stupéfaite.

Le village entier, chrétiens et musulmans ; marchaient derrière les porteurs des cercueils dans un silence étonnant. Ceux qui n’avait pas pu être à la messe avaient dressé comme une haie d’honneur dans les petites ruelles pour laisser passer les défunts. Les boutiques étaient fermées, les étals du petit marché avaient été rangés et même le temps semblait s’être arrêté pendant que Fadiouth pleurait –silencieusement – ses morts.

Dans les rues de Fadiouth, chrétiens et musulmans rendent un dernier hommage aux disparus.
Moment de recueillement
Moment de recueillement collectif, hors de l’Eglise

Après les sacrements, les femmes se sont arrêtées à la limite entre l’île de Fadiouth et l’autre île, celles où reposent les défunts du village sans distinction de croyances.

Le cimetière de Fadiouth est situé sur une île qui fait face au village. Avant, il fallait prendre une piroque pour la rejoindre. Aujourd’hui, un pont relie l’île des vivants à celle des morts. De loin, on aperçoit de nombreuses croix blanches parmi la verdure et un silence y règne. Profond et mystérieux. C’est là que gisent dans une cohabitation parfaite les défunts habitants de l’île, sans distinction de leur appartenance religieuse.

Ainsi donc, ayant vécu dans une acceptation des croyances des uns et des autres durant leurs vies, ils reposent désormais au cœur de ce qui fait tout la particularité de ce village : Sa mixité.

J’étais donc à Fadiouth, au cœur d’un événement marquant et j’ai pu voir dans les regards autant de compassion pour ceux qui sont désormais partis que d’attachement à cette petite île.

J’étais à Fadiouth et j’ai été merveilleusement surprise de ce que cette partie du Sénégal avait à apprendre au monde, surtout en ces temps de crise.


Le bus , le bébé et moi : Suis-je prête à être mère ?

Je venais de monter dans le bus. Il faisait chaud mais malgré les sièges presque tous occupés, j’ai pu trouver un siège libre. Je me suis assise, pensive et manipulant mon téléphone.
Nous sommes un mardi du mois d’aout en terre sénégalaise, il est 11h mais déjà la chaleur est étouffante. Le bus, lui ; avance à pas d’escargot et l’air devient de plus en plus suffocant. A cet instant, je regrette de ne pas avoir pris un taxi ; malgré les prix terriblement élevés qui sont pratiqués à l’approche de la fête religieuse, la tabaski.

Nous roulions depuis une dizaine de minute lorsqu’une femme s’est engouffrée dans le bus. Elle portait deux bébés d’environs 2 mois – un dans ses bras et un autre, dans son dos – mais aussi un sac qui semblait contenir les affaires des enfants et un autre sac à main. C’est à peine si elle n’est pas tombée lorsque le bus a redémarré. J’ai lancé un rapide regard vers elle, avant de continuer à manipuler mon Smartphone. Twitter n’attend pas !

J’écrivais d’ailleurs mon énième tweet lorsqu’on déposa contre moi un des bébés. D’un coup sec, comme si c’était le mien. La mère avait trouvé un siège juste derrière moi mais ne pouvait décidément pas s’asseoir et tenir les deux enfants contre elle. Avec un sourire gêné, elle me tendit un mouchoir pour nettoyer la sueur qui dégoulinait du visage de la petite fille. Je ne dis rien. Je venais de me voir confier la responsabilité d’un nourrisson, dans un bus qui ne tarderait pas à être bondé.

Et là, je me suis posé une question : « Étais-je prête à être mère » ?

Crédit photo : Ibnoze / www.sunumbir.com

Maman, ça s’apprend…

En Afrique, on reçoit plus ou moins une éducation qui nous prépare à être mère à notre tour. Très tôt, les petites filles ont la responsabilité d’aider leurs mères à veiller sur leurs petits frères ou petites sœurs. Elles apprennent ainsi à porter un bébé sur leurs dos, à changer des couches, à leur donner à manger. Bref, elles apprennent très tôt à devenir des petites mamans. Malheureusement pour moi, lorsque mon petit frère est né, je n’avais que 03 ans et par la suite, je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de prendre soin des nouveaux nés. J’ai d’ailleurs eu l’habitude de ne jamais porter des bébés de moins de 03 mois. J’avais l’impression que le moindre geste imprudent pourrait être fatal.

Aussi, imaginez moi, dans ce bus ; avec bébé qui s’était entretemps, endormi contre moi.

Maman, ça ne prévient pas toujours…

Alors que je ne m’y attendais absolument pas, la maman de cet enfant que je soulevais maintenant m’avait confié ce qu’il y’avait de plus précieux : Une vie. Un peu comme la vie elle-même surprend plus d’une et  confie du jour au lendemain, un bébé qu’elles ne sont pas toujours prêtes à avoir. Dans ce bus où peu à peu les gens entraient et où il devenait difficile de bouger sans heurter quelqu’un, j’avais la lourde charge de veiller à ce que la petite dans mes bras, puisse continuer à dormir paisiblement. Oui ! Mon rôle à ce moment là était de m’assurer que personne ne la réveillerait ou surtout, que dans cette cohue, qu’elle ne se fasse pas mal. Et pour le faire, j’ai mis de côté mon téléphone, mon portefeuille et mes soucis du moment.

Un peu comme une maman dans la vraie vie qui est pendant très longtemps le principal rempart entre son enfant et tout ce qu’il rencontre dans la vie. Lorsqu’il est encore petit, c’est très souvent à la mère de veiller à ce qu’il ne se blesse pas, qu’il ne tombe pas… Beaucoup d’entre elles doivent aussi jongler entre leurs rêves, leurs carrières, leurs envies pour se focaliser vers cette nouvelle vie.
Le rôle d’une vie. Un rôle qui peut nous tomber dessus sans vraiment que l’on soit prête. Un peu comme moi, dans ce bus qui se remplissait lentement mais très surement.

Crédit photo : Medsile via www.iwaria.com

Maman, elle a des supers pouvoirs…

Nous avons donc continué le trajet et Dieu seul sait comment je devais jouer des coudes pour que l’enfant soit à l’abri de la foule désormais entassée dans le bus. Serrée contre moi, elle continuait à dormir du sommeil du juste et de temps à autre ; la trouillarde que je suis vérifiait qu’elle respirait bien… Il faut dire qu’il faisait extrêmement chaud dans le bus en question. A un moment, notre chauffeur a dû freiner brusquement pour éviter une voiture qui passait à vive allure. J’ai dû alors couvrir la petite en prévision d’un choc. Plus de peur que de mal mais à cet instant j’ai réalisé à quel point cette vie pouvait dépendre entièrement de moi. A ce moment là. Et pour ceux qui n’ont jamais ressenti ce genre de sentiment, à la fois exaltant et oppressant…C’est un sentiment bizarre. Très bizarre.

A ce moment, j’ai pensé encore à quel point une mère devait parfois prendre quelques coups de la vie contre elle dans le seul but de protéger son enfant. J’ai réalisé qu’être mère c’est comme d’avoir deux vies : la sienne et celle qu’on doit gérer à côté. La vie d’une personne qui compte totalement sur vous pour survivre.

Maman, cette noble mission…

Après un trajet que j’ai trouvé trop long – surtout sans mon portable et en alerte – la maman a demandé son arrêt. Elle est descendue avec le bébé qu’elle portait puis je lui ai tendu le second enfant. Elle m’a remercié puis s’est éloignée. La petite fille dormait encore. J’avoue qu’à ce moment, j’ai eu un petit sentiment de fierté. De voir que j’avais atteint mon objectif et que l’enfant que cette inconnue m’avait confiée était arrivé sain et sauf, à bon port. Surement, c’est ce que toute maman doit ressentir lorsqu’elle voit son enfant passer d’une étape à l’autre. Lorsqu’il fait ses premiers pas, qu’il dit ses premiers mots, qu’il apprend à manger seul ou qu’il ramène son premier diplôme. Je pense que c’est ce genre de fierté que ressent une mère. La fierté de la mission accomplie.

Être mère, c’est certainement loin d’être une mission facile. C’est l’histoire d’une vie et c’est surtout un ensemble de compromis. Qu’on soit prête ou pas, je crois qu’il y’a toujours des choses à apprendre, des peurs qui sont profondément installées et des espoirs que l’on garde pour soi. Enfin! Je ne sais pas, mais c’est ce que les « Maters » disent. Il n’y a certainement pas de bonne ou de mauvaise manière d’être mère. Il y’a celle que l’on adapte et que l’on améliore chaque jour un peu plus.

Le bébé parti, je me suis replongée dans mon Smartphone. J’ai quitté Twitter et j’ai ouvert le bloc-note de mon téléphone. J’ai commencé à écrire ce texte, sans savoir si je l’aurai fini avant d’arriver à destination.
J’ai jeté un coup d’œil par une des vitres et je me suis rendue compte qu’il y’avait des embouteillages, qu’il faisait chaud et que j’en avais pour longtemps encore. Alors, j’ai écrit. Et je me suis demandé si j’étais prête à être mère.


Journée de la femme Africaine : petite sœur, voici ce que je veux te transmettre…

Aujourd’hui, 31 juillet, date presque méconnue où l’on fête pourtant la journée internationale de la femme africaine.
Consacrée officiellement en 1974 à Dakar au Sénégal, la date historique retenue est celle du 31 juillet 1962 lors de laquelle des femmes – dont Aoua KEITA – de tout le continent se sont réunies pour la première fois autour de la Conférence des Femmes Africaines.
Depuis 2015, une femme d’exception – Grâce Bailhache – a lancé la campagne digitale de la Journée de la Femme Africaine.

Le thème de cette année est la transmission. Après avoir parlé de ce que l’on m’a transmis, en tant que jeune femme africaine, je souhaiterais à présent vous parler de ce que j’aimerais transmettre.

 

Au cas où ce serait la première fois que vous visitez mon blog, permettez-moi de me présenter. Je suis Samantha Tracy, je suis congolaise, je vis depuis une dizaine d’années au Sénégal et je suis une Superwoman.

Je vois déjà vos réactions d’ici.

-Oh la la ! Ça va les chevilles ? Tu pourrais attendre que quelqu’un d’autre te lance des fleurs…Tu te la pètes un peu non ?

Oui, j’ai toujours eu droit à ce genre de réaction. Que ce soit pour rire ou très sérieusement. Trop souvent, on me reproche d’être trop sûre de moi, trop prompt à me valoriser, trop fière, trop téméraire… Trop moi.

Pourtant…

Il y a quelques années, je n’étais pas la femme que je suis aujourd’hui. J’ai eu une adolescence où malgré les encouragements des miens et malgré des expériences dures, je ne me donnais pas le droit de me valoriser moi-même. J’étais la jeune femme qui restait dans l’ombre, dont les amis se moquaient dans la cours de récréation.

Oui ! Je suis passée par là.

Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que j’ai grandi avec un complexe qui a failli m’empêcher de m’épanouir, n’eut été le fait que la vie se décide à me mettre face au mur et à certaines rencontres qui m’ont changée profondément.

Aujourd’hui, je suis devenue une autre femme. Pleine de vie, téméraire, battante, travailleuse…et consciente de ce qu’elle est.
J’ai appris avec le temps, que personne n’avait le pouvoir de nous communiquer une assurance en nous-même si nous ne prenions pas la décision de nous voir telle que nous souhaitons être.

A l’occasion de la journée de la femme africaine, j’aimerais parler à mes petites sœurs… de mes petites sœurs.
Oui, mes jeunes sœurs qui ont peut-être un vécu plus riche que le mien et qui, du haut de mes 27 ans, m’inspirent.

Petite sœur, tu es tellement forte…

Je n’ai jamais compris pourquoi l’ultime compliment que l’on fait à une petite fille reste dans la gamme variée du « Ohhh…T’es jolie ». Tandis qu’aux petits garçons, on a tendance à leur rappeler à quel point ils sont…forts, courageux, habiles.

J’aimerais te dire – petite sœur – que tu es forte. Tellement forte. Tu es habile de tes mains, courageuse dans tes efforts et aussi que tu me fais sourire, parce que j’ai trouvé dans tes actes, un combat que je ne soupçonnais même pas.

A l’exemple de Djenab BAH, cette jeune femme guinéenne que j’ai rencontré lors de la finale régionale du concours Voix des Jeunes.
Elle m’a marqué – dans un premier temps – parce que j’ai appris que malgré le fait qu’elle vivait hors de Conakry – à Nzérékoré – elle n’hésitait pas à parcourir des kilomètres pour se préparer à affronter les équipes ivoiriennes et sénégalaises de cette compétition.

Puis elle m’a marquée à nouveau lorsqu’elle a pris la parole pour parler d’apatridie en plein tournage de l’émission « 7 milliards de voisins ». Elle a répondu à un élu local ivoirien non pas avec de simples mots, mais avec du concret.

La parole est à Djenabou, étudiante guinéenne engagée pour que…

#7milliards – RFI à Abidjan !La parole est à Djenabou, étudiante guinéenne engagée pour que les enfants aient une identité.cc African Development Bank Group Voix Des Jeunes Le Monde Afrique

Publiée par 7 milliards de voisins – RFI sur Samedi 4 février 2017

 

Djenab Ba est l’une de ces « petites sœurs » qui m’ont marqué et parce que je sais que tu as en toi autant de force qu’elle… J’aimerai te dire, petite sœur, que tu es tellement forte.

Petite sœur, tu es inspirante…

Connaissez-vous « Irawo » ? Cette plateforme béninoise qui s’est donné la mission « d’inspirer l’Afrique » en valorisant les talents africains.

Derrière cette initiative, Mylène Flicka, un petit bout de femme qui entame sa vingtaine. Une jeune femme qui n’a pas sa langue dans la poche et qui est la preuve que la maturité n’a rien à voir avec le nombre d’années.

Blogueuse engagée, Mylène est de cette trempe de femmes qui m’inspirent et qui arrivent à me faire regretter de ne pas avoir osé plus tôt. Avec le sourire, elle « surfe » sur les internets (et en dehors) pour passer les messages qui lui tiennent à cœur, pour parler de ses expériences et pour motiver.

Crédit photo : Darios Tossou

 

Petite sœur, j’aimerais te dire à quel point tu es inspirante. A quel point tu reflètes les 1001 visages de la femme africaine dans toute sa splendeur. Tu es une « Irawo », une étoile.

Petite sœur, tu es téméraire…

Une de mes petites sœurs avec qui je ne suis quasiment jamais sur la même longueur d’ondes est Babel. Une autre participante au concours Voix des Jeunes.

Babel est une jeune femme avec des convictions ancrées et des arguments non négligeables pour les défendre. Babel est une jeune femme engagée qui n’hésite pas à prendre la parole pour dire tout haut, ce que d’autres pensent tout bas.

Babel, c’est un autre bout de femme de 20 ans, qui évolue dans un monde où les hommes sont souvent mis en avant et qui utilise la fougue de son jeune âge pour prendre des positions qu’elle assume.

C’est cette jeune fille téméraire que je connais et si il est vrai qu’on est presque jamais d’accord ; elle reste une de ces femmes qui m’impressionnent.
Sûre d’elle, battante, téméraire… et têtue ! Dieu, que cette femme peut être têtue !

https://www.youtube.com/watch?v=-34WuFmteOc

 

Pourtant, petite sœur, elle représente pour moi toute la fougue que j’aimerais avoir lorsque je prends position, avec un brin de sagesse nécessaire pour revenir sur ses pas, apprendre et avancer.

Petite sœur, tu es étonnante…

J’ai découvert Ace, en pensant de premier abord qu’il s’agissait d’un jeune garçon. Le nom n’aidait pas, il faut dire. Et elle avait ce côté « railleur » que l’on attribue souvent aux hommes. Pourtant Ace – qui de toute évidence met un point d’honneur à ne pas parler d’elle même – est une plume pointue qui écrit sur la communication, les startups et l’AfriqueElle est une de ces plumes intelligentes qui reflètent la femme africaine telle qu’elle devrait être – aussi – présentée.

Capture d’écran – page officielle du blog du Disrupteur

 

Oui, petite sœur ; tu es intelligente, tu es critique, pertinente et tu sais être réaliste.

 

Petite sœur, tu ouvres ton monde aux autres…

Pour l’avoir découverte avec la JIFA, j’aimerais parler de Tchonté Pitin Mireille Silué, cette jeune femme derrière le centre Eulis. Cet espace de lecture qui s’est donné l’objectif d’initier les enfants de Yopougon à la lecture. Un pari fou dans lequel la jeune femme s’est engagée avec une grande volonté.
Vous pouvez la lire ici pour sa contribution à la journée de la femme africaine. 

Crédit photo : Tchonté Pitin Mireille Silué

 

Je ne sais pas si tu as su me lire à travers chacune de ces lignes mais petite sœur, ce que j’aimerais te transmettre, c’est l’image de ces femmes : Africaines, différentes et… extraordinairement ordinaires. Je ne suis pas allée chercher des « succes story » à Hollywood mais j’ai regardé tout près de chez moi. Et j’ai trouvé des petites sœurs qui m’ont, un jour ou l’autre, inspiré.

J’aimerais que tu comprennes que c’est ta responsabilité d’oser, de te battre, de t’assumer et d’avancer.

J’aimerais que tu saches, petite sœur, que personne n’a plus de pouvoir sur toi que celui à qui tu décides de le donner.

Petite sœur, toi et moi, nous représentons déjà l’autre visage de la femme africaine, nous sommes un des 1001 visages de cette Afrique.

Ce que j’aimerais te transmettre, petite sœur, c’est la force que m’inspire Djenab, l’altruisme de Mireille, le courage de Babel, l’esprit avisé de Ace, l’attention de Mylène… Ces jeunes femmes ordinaires qui font des choses extraordinaires.

Mais bien au delà, j’aimerais que tu puisses te faire face et que tu puisses te valoriser…

Petite sœur, voilà ce que je veux te transmettre… Soit un des 1001 visages de cette Afrique au féminin.
Et ne laisse personne te dire que tu ne peux pas le faire.

Ta grande sœur.

 

 

 


Ce que j’aurais aimé te dire – Contribution par Anne Onyme

Cher « ami » !

Le courant est rapidement passé dès le premier contact

Je me suis toujours estimée chanceuse d’avoir ta sympathie

J’ai toujours apprécié ton agréable compagnie,

Je t’appréciais tout cours et tu me le rendais bien.

Ta compagnie me mettait à l’aise, tu étais juste intéressant ,

Et il n’y avait pas de sujet tabou dans nos discussions, et je m’en délectais !

Et ce que j’appréciais par-dessus tout c’est le respect que l’on se vouait mutuellement

Tu étais l’ami parfait jusqu’au jour où cette belle amitié laisse place à une certaine ambiguïté et nous décidions de franchir l’étape supérieure suivante

Cette étape fut le début d’un nouveau commencement

Un commencement qui nous engage sur un virage dérapant et à haut risque.

Tout débute par cette fusion qui n’était que mouvement et par conséquent pas stable,

Cette fusion a fait naitre des illusions, rapidement évaporées.

On se découvre sous un autre jour avec des névroses jusque-là inaperçus

J’ai l’impression de faire une toute nouvelle rencontre !

Je commence à avoir des a priori suite à une première requête qui mit mon estime à rude épreuve

Je m’engage alors dans ce cercle vicieux de valider chacun de mes a priori guidée par ma curiosité

A ma vive réaction à cette première requête j’eus une réponse qui me dévoile un manipulateur

Je suis prête à avaler la pilule !

Crédit photo Gadini via pixabay

Après cette première interaction, j’étais juste sûre de trois choses

Je suis en train de faire une bêtise en ayant délaisser une amitié « pleine et entière » pour une histoire d’amour sans âme !

Je ne suis pas et je ne pourrais jamais être amoureuse de ce « nouvel homme » et c’est réciproque !

Mais je suis plus que motivée et engagée dans la découverte de ce « nouvel homme »

Je suis fascinée par ce personnage, même si la situation est inconfortable !

Le dialogue d’antan laisse place au monologue, je perdais ravalais souvent mes mots !

Des difficultés de communiquer car trop de questions se bousculent dans ma tête à propos de ce « nouvel homme » .

Je suis prête à avaler la pilule !

Je ne suis animée d’aucune mauvaise intention mais seulement d’une curiosité prête à être assouvie

Je me fais spectatrice d’un film dont j’étais l’une des deux acteurs principaux

Je suis une SpectActrice !

Je ne sentais aucune forme de jalousie en moi ni un sentiment de manque qui caractérise une femme amoureuse,

J’en étais soulagée,

Mais j’étais encore une fois fascinée par ce « nouvel homme »

Je n’arrivais pas à le juger alors que j’étais consciente de ses vices

Ces vices n’ont rien ébranlé en mes principes qui quelques fois, j’avoue, vacillaient.

A présent, j’arrive à cerner comprendre ce « nouvel homme », il restait toujours flou à mes yeux

La situation était claire, je préfère de loin cette amitié perdue à jamais !

Oui, j’ai compris que j’ai perdu un ami pas en découvrant ses vices mais pour avoir tenté de passer à l’étape suivante qui n’était rien que du vide

L’Amour n’est pas supérieur à l’Amitié ni l’étape suivante.

J’aurais aimé ne pas découvrir cette version altérée de mon « ami »

J’aurais aimé sauvegarder notre « précieuse amitié » !

Mais la vérité c’est que quand deux personnes cessent d’être des amis c’est parce qu’elles n’ont véritablement pas été de vrais amis !

Anne Onyme


Ce texte est l’oeuvre d’une contributrice que nous appellerons Anne Onyme.

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Les législatives au Congo-Brazzaville, un spectacle comique

Au Congo Brazzaville, le 16 juillet, les Congolais ont élu 151 députés à l’occasion des législatives. Un nombre de députés dépassant largement les 139 députés élus en 2012. Une occasion de voir émerger plusieurs nouvelles têtes dans le monde politique et de voir d’anciennes icônes voulant se réaffirmer. 

Les élections ont eu lieu en même temps que les élections locales dans un contexte où le département du Pool serait toujours secoué par des affrontements ayant causé le déplacement de milliers de personnes.  De plus, l’augmentation de la caution à verser fait polémique. On parle d’une contribution qui serait passée de 100.000f CFA à 1.500.000f CFA.  Entre les jeunes candidats qui se rallient à de nombreuses listes, les anciennes gloires qui sont remises en avant et la communication visuelle qui a fait parler d’elle ; l’heure est décidément au pleurer-rire.

Campagne à la congolaise…

Au Congo, les élections – peu importe lesquelles – ont toutes un point commun : C’est à qui donne le plus.

Pour la majorité des candidats, les meetings sont l’occasion de distribuer des t-shirts, des casiers de bière et des billets de banque. A écouter les « Atalaku » des animateurs sur les différents candidats, on se croirait plus à un concert d’Arafat qu’à un meeting politique où la population est censée écouter les arguments de celui (ou celle) qui portera sa voix auprès de l’assemblée nationale.

Il est question de mobiliser des jeunes membres d’associations ou d’arpenter les quartiers à coup de petits cadeaux offerts ici et là, en guise de générosité ou pour témoigner d’avance une implication sociale.

Du côté des populations, on ne se plaint plus. Depuis des années déjà, il en est ainsi au Congo Brazzaville. Et chacun profite des occasions qui s’offrent, allant même de meeting en meeting pour recevoir des t-shirts ou d’autres bibelots que les équipes de campagne des candidats s’empressent de distribuer, sourire aux lèvres.

Je ne me permettrai pas de blâmer qui que ce soit. Après tout, la décision finale se prendra en solitaire, devant une urne.

Vers un renouvellement de la classe politique?

Une des surprises –pour moi en tout cas – c’est le nombre de jeunes qui ont représenté une liste à travers les différents arrondissements. Des jeunes, cadres ou pas ; qui vont à l’assaut de leurs quartiers pour se présenter comme futurs « honorables ».

En voyant cette affluence non-négligeable de jeunes engagés dans la politique, une question se pose : Est-ce là un véritable engagement ou est-ce la dernière mode à la congolaise ?

Rappelons que la plupart des jeunes qui portent fièrement les couleurs de telle ou telle liste n’ont manifesté auparavant aucun réel engagement politique.

Bien qu’ils annoncent un rajeunissement de la classe politique congolaise, la question à se poser est la suivante : Sont-ils suffisamment outillés pour prétendre représenter des populations déjà trop abusées par le passé ?

Mieux… Ne serait-ils simplement pas les marionnettes d’une farce qui voudrait donner l’impression d’un changement de mentalité dans la sphère politique ?

A l’heure où certains jeunes réclament un réel changement, se pourraient-ils qu’ils ne soient que des alibis pour montrer à la face du monde que le Congo se renouvelle et fait une belle part à la jeunesse ?

Tellement de questions et aucune réponse pour le moment.

                                                                      Vu sur les réseaux sociaux. J’ai du mal à croire que toute une équipe de communication se soit penchée sur ça. Excusez-moi

La communication : Le show comique du moment

Vous n’avez pas pu le rater ! Non, impossible ! Vous n’avez pas pu rater le show le plus comique du moment. Sur les réseaux sociaux –Twitter et Facebook – les internautes assistent, sans frais, à un spectacle des plus comiques : Les affiches des candidats aux législatives.

Entre slogans improbables, convocation de chefs coutumiers ou divinité, fautes d’orthographe à la pelle ; en passant par les relations pères- fils mises en avant… Ces élections législatives font parler d’elles.

Vu sur les réseaux sociaux. Un candidat surement fan du Président français
  • Les slogans

Où sont donc passés les spécialistes de la communication ? Ont-ils seulement été consultés avant le choix de certains slogans ?

Censés démontrer en peu de mots la vision ou l’identité du parti engagé pour la course aux places parlementaires, ces slogans ont – pour une grande majorité – trouvé la belle part entre le plagiat et le ridicule.

Vu sur les réseaux sociaux. « Mère ya palais », entendez par là, la femme « légitime ». Est-ce une élection ou une bagarre entre rivales?
Vu sur les réseaux sociaux. Pour sa défense, il semblerait que « Maman Poulée » soit le prénom de la dame. Alors, qui a eu la géniale idée de ce slogan?

2 – Les affiches

L’Affiche est à elle seule un élément essentiel de la communication politique. Elle transmet de façon visuelle, le message que le candidat souhaite faire passer à ses militants actuels ou potentiels.

Pourtant, lors de cette campagne, la créativité a été bafouée.

Peu professionnelles, aux couleurs et aux motifs ambigus, nous osons espérer que ces affiches ne sont pas l’œuvre d’un graphiste professionnel.

La plupart d’entre elles ressemblent davantage à un montage à la va-vite sur Paint ou Picasa.

Morceaux choisis pour vous!

Vu sur les réseaux sociaux. Rassurez-moi…On a pas payé quelqu’un pour cette créa? Et encore, que vient faire là, un chapelet?
  • Fils de…

« Qui a vu le fils a vu le père »… C’est ce que vous pourrez lire sur les affiches de campagne de Jérémie Lissouba, fils de l’ancien Président Pascal Lissouba.

Il est de ceux qui font valoir leurs noms au cours de cette campagne. Il n’est d’ailleurs pas le seul puisque d’autres – dont les enfants Sassou – comptent aussi sur leurs patronymes.

Vu sur les réseaux sociaux.
« Qui a vu le fils, a vu le père » ou comment vouloir surfer sur le passé pour espérer toucher le futur
Vu sur les réseaux sociaux. Mais qui est donc le Monsieur en arrière plan? Est-ce un rappel que Alain est aussi fils de…?
Vu sur les réseaux sociaux. Les « représentants » de la famille Sassou ne sont pas en reste. Rien qu’avec leurs affiches, on aurait pu écrire tout un article. Il faut dire qu’il y’en a beaucoup des « Sassou Nguesso » dans la course vers le parlement
Vu sur les réseaux sociaux.
Pour certains candidats, il faut se replonger dans le passé et compter un « appui » très spécial

4 – Sortez le bic rouge…

La campagne législative congolaise 2017 a un air de classe de CP2 en pleine dictée. Les fautes d’orthographe sont légions et incompréhensibles.

L’occasion donc de se poser quelques questions : Existe t-il un comité qui veillerait à un minimum de respect de quelques règles de communication de base pour les affiches aux élections ?

Peut-on tolérer que des fautes aussi remarquables soient affichées dans les rues de la Capitale ?

Allons plus loin… Du candidat, à son équipe, son chargé de communication ayant – normalement – la responsabilité de valider le BAT, en passant par l’imprimeur…Personne n’a fait attention aux différentes fautes d’orthographe ?

Sérieusement ?

L’erreur est humaine (En lisant bien, vous trouverez surement des coquilles dans cet article) mais lorsque les affiches de plus d’une dizaine de partis deviennent sujets à moquerie sur Internet, il faut tout de même se poser quelques questions.

Vu sur les réseaux sociaux.
Faute d’inattention sur cette affiche qui sortait pourtant du lot.
L’équipe a tout de même corrigé l’affiche par la suite.
Vu sur les réseaux sociaux.
« C’est LEUR du changement »…On a toujours du mal à digérer.
Vu sur les réseaux sociaux.
« Allons SEL MENT… »
Allons-y! Est-ce qu’on a le choix?
Vu sur les réseaux sociaux.
Merci de lire. Sans commentaire.

A qui la faute ?

Tentative de réponse de Monsieur Thierry Moungalla -Ministre de la Communication et Médias, Porte Parole du Gouvernement du Congo Brazzaville – en un tweet. Bien que le ton soit enjoué, je reste sceptique.

Capture d’écran. Tweet du compte du Ministre de la Communication et Médias, Porte Parole du Gouvernement du Congo Brazzaville

Oui ! Logiquement, la faute n’est pas à l’Etat. Ce serait effectivement mesquin de lui attribuer toutes les erreurs de ceux qui s’affichent comme « futurs députés ».

Mais n’est-ce pas la responsabilité de l’Etat de veiller à un minimum de sérieux dans les campagnes ?

Existe t-il une entité de régulation, qui veillerait au sérieux et à l’implication des candidats de tout bords? La citoyenne que je suis, se pose des questions car il est dommage de voir que la médiocrité est exposée dans nos rues.

Je ne saurais terminer sans faire mention honorable de ces quelques candidats qui sont sortis du lot. Une agréable surprise et une touche d’espoir face à ces législatives qui ont décidément fait couler de l’encre.

#EcritCommeUnDéputéCongolais ou #AfficheChallenge

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. Entre les diverses pages satiriques qui ont repris les affiches de nos candidats et les publications sur Twitter où l’affaire a été tournée en sujet de rigolade, il y’a de quoi avoir envie de se présenter à son tour. Enfin, histoire de rire!

On termine donc cet article sur mon #AfficheChallenge. Rigolez…mais votez pour moi hein les gens!

Bon les gens…Votez pour moi hein!

 

On en rigole aujourd’hui pour mieux faire passer la pilule mais le problème est réel : Que fait l’Etat? Que font les partis même?

Ne devrait-on pas avoir un minimum de sérieux pour une campagne de cette envergure?  Si j’en rigole aujourd’hui – comme un grand nombre de mes compatriotes – c’est pour faire passer la pilule. Mais la réalité fait peur : La médiocrité est à l’honneur dans nos rues.

PS : Pour toutes les fautes d’orthographe, laissez un commentaire. La bise.


Ce que j’aurais aimé que l’on me dise…

Ma fille,

Si tu lis ces quelques mots, c’est que tu es déjà bien loin. Dans un avion, quelque part dans ce ciel nuageux. Je te sais trop curieuse pour avoir attendu que l’avion décolle. Tu as donc déjà dû ouvrir ma lettre.

Te voici bachelière, si jeune, si prometteuse. Je ne pense pas te l’avoir dit mais tu me rends tellement fière, tellement heureuse.

Tu es désormais une femme, tu t’en vas construire ton avenir mais avant que tu n’atterrisses, maman a quelques mots à te dire.

Les rêves changent de formes, ils évoluent…

Je sais que tu pars avec des rêves plein la tête. La dernière fois qu’on a parlé, tu m’as dit que tu serais « Journaliste – reporter de guerre ». Mais quelle idée ! J’ai souris.

Tu sais bébé, la vie nous réserve tellement de surprises. Entre ce que l’on veut et ce qui arrive, il y a tellement de choses qui se passent. Ne t’en veux pas si ton rêve prend une autre forme, si il s’adapte, s’améliore et devient plus réaliste. Ainsi va la vie.

Mais bats-toi tant que tu ne crois pas être là où tu devrais être. Pour caresser ton rêve du bout des doigts, il faudra quelques sacrifices.

La vie est difficile…

Je pense te l’avoir assez dit mais je vais me répéter : La vie n’est pas facile. Ce n’est d’ailleurs pas le qualificatif qui lui sied le mieux. La vie est un constant combat. Je sais que tu pleures quand tu as peur, quand tu as faim ou même quand tu es fatiguée. Je sais.

Mais après avoir pleuré – parce que, oui ; tu pleureras – relève-toi et avance.

Avance ! Ne reste jamais sur place à te lamenter. Ça ne sert à rien. Cette vie a commencé sans toi et elle se terminera sans toi. Sache donc que c’est à toi de te battre, de lutter et d’avancer. Personne ne le fera pour toi. Même pas moi.

Crédit photo Darius Sankowski via Pixabay

Ne regarde pas en arrière…

Je sais bébé que parfois tu broieras du noir. Tu te souviendras de cette époque où tout était facile pour toi. Où ton père et moi-même remuions ciel et terre pour te voir sourire. Je sais que tu maudiras le destin et que tu voudras revenir en arrière.

Mais, pour quoi faire ?

La machine est désormais lancée. Tu vas devoir t’accrocher. Rien ne sera plus jamais pareil et tu devras faire avec les moyens de bord. Ne regarde plus derrière toi. Le passé est passé. Il faut dès à présent te concentrer sur ton futur.

Aies confiance en toi…

Bébé, si tu en es là, c’est parce que tu le mérites. Oui ! Tu as été l’artisan de ton succès, tu as travaillé dur et tu es désormais là où tu dois être à cet instant précis de ta vie. Que personne ne te trompe : tu es là grâce à toi, tu as bataillé, tu es venu, tu as vu et tu as vaincu. Aies confiance en toi. En tes compétences, tes aptitudes et en la personne exceptionnelle que tu es. Pour le reste, le temps se chargera de t’équiper.

Oui, tu feras des erreurs. J’en ai fait ! Oui, tu feras des bêtises ! J’en ai fait aussi. Mais qu’importe ! N’oublie jamais que tu as en toi la force d’être une personne meilleure. Assume, apprends et continue ta route.

Je t’en prie. Je sais ce que tu vaux et tu devrais aussi le savoir alors ne laisse personne te dire que tu n’as ni la force, ni le mérite, ni les compétences d’être là où tu es. PERSONNE.

Travaille…

Tu sais bébé, tu vas devoir mériter chaque centime que tu reçois. Tant pour moi qui t’enverrais le fruit de mon travail que pour toi même qui devras mettre toutes les chances de ton côté, pour demain. Il n’y a aucune gloire à avoir ce que tu ne mérites pas.

Tu veux quelque chose ? Travaille pour l’avoir.

Je ne veux pas que tu deviennes une « mendiante VIP », qui reçoit des cadeaux et se vante d’avoir une meilleure vie. Non ! Transpire ! Réfléchis ! Crée !

Tu sauras alors quelle est la valeur de chaque pièce et tu seras heureuse de savoir que tu as donné de ton temps et de ton intelligence pour pouvoir manger à ta faim.

Tu es une femme…

Tu as certainement souris en lisant. Oui ma chérie, tu es désormais une femme. Et je ne parle absolument pas de ton âge.

Dans ce monde dans lequel nous vivons, parce que tu es née femme ; on s’attendra à ce que tu suives le « cheminement » qu’ils ont crée à dessein pour toi.

Passés les 25 ans, on te demandera à tout bout de champ :

« À quand le mariage » ? « Et les enfants » ?

Et tu sais quoi ? Je serai peut-être de ceux qui te mettront la pression pour que tu fondes une famille à ton tour.

Mais j’aimerai te dire ma chérie, avant de construire une vie à deux, il faudra absolument construire ta vie à toi seule. Oui ! Comment penses-tu pouvoir rendre heureux quelqu’un d’autre si tu ne l’es pas toi même ? Comment ?

Si tu n’as pas réalisé tes rêves et que tu te retrouves prématurément mère au foyer, tu reprocheras à ton homme d’être la cause de tes échecs. Tu lui en voudras au lieu de t’en vouloir à toi-même et tu seras de celles qui disent « Les hommes sont tous pareils ». Les pauvres ! Ils sont indexés même lorsque la faute vient de nous.

Alors quoi que tu veuilles faire, rassures-toi que tu le fais avant tout pour toi et conformément à ce qui te rendra heureuse.

Et en parlant d’hommes…

Ma chère fille, aucun homme n’a la clé de ton bonheur. Ils ont eux aussi leurs défis et leurs rêves. Ce sont eux aussi des êtres humains et donc imparfaits de nature.

Ne sois pas de celles qui comptent sur un homme pour sourire. Eux aussi recherchent quelqu’un sur qui s’appuyer, quelqu’un qui saura les consoler et les encourager.

Bébé, ton homme devra être ton partenaire de vie. La première personne à qui tu penseras lorsque tu auras commis un crime Sauf si c’est lui que tu tues, là, appelle-moi!

Ne pense pas seulement à ce qu’il pourra t’apporter… je te l’ai dit plus haut. Pense aussi à ce que tu devras lui donner : ton amour, ton amitié, ta force, tes sourires et tes encouragements.

N’attends rien de lui que tu ne pourrais lui donner.

Je me répète : aucun homme n’a la clé de ton bonheur.

Crédit photo via Pixabay

Je pense t’avoir dit l’essentiel. Je sais que tu as souri en lisant ces mots et peut-être que j’ai provoqué quelques sanglots.

Tu t’en vas pour construire ton avenir. N’oublie pas que c’est cela l’objectif.

Pense souvent à moi et écris-moi quand tu pourras. Je reste attentive, prête à te tendre les bras.

Il y aura des jours où je serais aux abonnés absents, où tu devras dormir le ventre creux, où tu me reprocheras de t’avoir abandonnée, où tu m’en voudras… il y aura des jours comme ça où je m’effacerai. Le temps que tu grandisses, que tu te remotives et que tu apprennes que la seule personne sur laquelle tu peux entièrement compter… c’est toi même.

Bon voyage ma puce. Je t’aime.

Maman.

 

 

Ce billet s’inscrit en marge de la série d’articles de THE BLOG CONTEST, le challenge des blogueurs qui écrivent selon vos humeurs. Le thème de ce mois est « Ce que j’aurais aimé que l’on me dise » et les challengers officiels l’on décortiqué, chacun à sa manière… mais avec le style.

Alain 

Laetitia

Elijah

Jay Dee

Fafa

Fedna

 

 


7 leçons de vie à retenir du film « L’ascension »

Je viens de terminer à l’instant le film « L’ascension », avec l’humoriste Ahmed Sylla. Cette œuvre, inspirée d’une histoire vraie, raconte le pari fou de Nadir Dendoune : gravir le plus haut sommet du monde, l’Everest. Une histoire qu’il raconte lui-même dans le livre « Un tocard sur le toit du monde ». Dans le film, Samy Diakaté  est un jeune homme qui décide d’escalader le sommet par amour. Oui, vous m’avez lue. Par amour.

Pour éviter de dévoiler l’intrigue, je ne parlerai pas plus du film en lui-même. Mais tout au long de mon moment cinéma, une seule question me revenait constamment : Mais pourquoi prendre autant de risques ? Pourquoi ?

Et puis j’ai suivi ce film. Et je me suis dit qu’il y avait des leçons de vie utiles à partager avec ceux d’entre vous qui aurez ce projet fou…

Crédit photo : Allô ciné

Leçon 1 :  « Va jusqu’au bout cette fois… »

Un ami m’a dit un jour : « Entreprendre, c’est prendre le risque de tout perdre ». Et je connais des personnes qui ont tout perdu.

Lorsqu’on entreprend, on fait face à des échecs très souvent. Nos proches sont les premiers spectateurs. Ils nous voient tellement essayer, tenter, tomber que, lorsqu’on essaie à nouveau, à défaut de nous dire « laisse tomber », ils se contentent de nous dire « Va jusqu’au bout… Cette fois ».

Cette phrase peut donner l’impression qu’ils ne croient pas en nous. Oh que non ! Cette phrase traduit simplement l’appréhension qu’ils ont de nous voir tomber. Encore. Mais aussi l’espoir que cette fois-ci sera la bonne.

Leçon 2 : « Tu as 03 jours. Si tu n’es pas prêt, l’aventure s’arrête là. »

Dans cet article, je parlais du fait que trop d’entrepreneurs se lancent sans savoir ce qui leur attend et sans les bons outils pour affronter cette aventure périlleuse. En effet, nous connaissons tous ce moment où nous nous rendons compte que nous ne sommes pas prêts. Où nos capacités sont remises en cause et notre force aussi. A ce moment là, il y a deux cas. Soit on décide de se mettre à niveau, en sachant que le temps nous est compté. Soit on s’arrête.

Ce qui joue en général à ce moment, c’est la confiance que nous avons en nous même, la foi en nos objectifs, mais encore plus : les personnes sur lesquelles nous pouvons nous appuyer, si nous en avons.

Leçon 3 : « Nadia c’est moi. Je t’avais dit que je ferais n’importe quoi pour toi. Voilà, je fais n’importe quoi. »

Voici une des phrases qui m’a arraché un sourire. Samy la prononce dans le film au moment où il est dans le doute, le moment où il se sent perdu et ne se souvient plus vraiment pourquoi il s’est lancé ce défi « absurde ».

C’est la parfaite illustration de cet adage qui dit : « Lorsque tu ne sais plus où tu vas, souviens toi d’où tu viens ».

Lorsque nous nous trouvons face à des défis, il est important de se rattacher à la raison pour laquelle nous nous sommes –volontairement – retrouvés dans ce merdier. En retrouvant la raison, nous comprenons à nouveau l’intérêt de nos objectifs et de notre engagement.

Alors, posez-vous les bonnes questions. Pourquoi vous le faites ? Pensez-vous que cela est utile ? Avez-vous confiance en ce projet de vie ?

Les réponses à ces questions détermineront si vous continuez. Ou si vous arrêtez de faire ce n’importe quoi.

Crédit photo Allô ciné

Leçon 4 :

« – Tu pourras leur dire que je suis parti ?

   – Non, je vais plutôt leur dire que tu reviens. »

Ici, Samy –héros de notre film- est presque arrivé au sommet. Il n’est plus qu’à quelques mètres du plus haut point du monde. Un endroit où l’oxygène est rare et où le froid est encore plus intense.

Il doute.

Un peu comme nous, lorsque nous touchons presque du doigt notre fameux objectif, et qu’à ce moment, nous redoutons non plus notre échec mais plutôt de briser l’espoir de ceux qui ont cru en nous depuis le début. A ce moment, nous devenons pessimistes, histoire de mieux les préparer à avaler la pilule.

« Tu pourras leur dire que je suis parti ? »

Cette phrase traduit la peur et même une « excuse » en avance, au cas où rien ne se passerait comme attendu.

Pourtant, la réponse qui lui fait écho est tout le contraire.

Tu n’es pas parti. Tu reviens.

Savoir choisir l’angle à travers lequel nous abordons les épreuves de nos vies est essentiel. Lorsque nous le comprenons, nous savons alors que ce n’est pas toujours le « départ » qui est important mais plutôt le « retour ».

Leçon 5 :

«  – On est arrivés ?

    – Non, bonne chance. »

Récemment, alors que je faisais mon footing, j’ai remarqué un fait étrange. Souvent, en courant, je me concentre sur la ligne d’arrivée, c’est mon objectif. Mais au fur et à mesure que j’avance, je trouve qu’il s’éloigne, que je ne vais pas assez vite, que je manque de souffle, que je ne l’atteins pas du tout… et je m’arrête.

Pourtant, un jour j’ai décidé qu’au lieu d’être focus sur ma ligne d’arrivée, je serais focus sur… chaque pas. Oui ! Considérer chaque étape franchie comme une victoire vous rapproche plus sereinement de la ligne d’arrivée.

Il en est de même dans la vie. Vous voulez vendre votre produit par millions ? Si vous vous concentrez uniquement sur cet objectif, vous aurez l’impression qu’en ne vendant qu’une centaine, vous n’aurez rien fait. Pourtant, c’est de « centaine » en « centaine » qu’on atteint un million, n’est-ce pas ?

Leçon 6 : « Ce qui est important, ce n’est pas tant le rythme. C’est de ne pas s’arrêter. »

Combien de fois avons-nous envié cet ami d’enfance à qui tout réussi ? Combien de fois avons-nous regardé avec envie le parcours d’un ancien collègue ?

Pourtant, voici une autre leçon de vie : l’important ce n’est pas le rythme. L’important, c’est de continuer à avancer. Toujours.

Parce que s’arrêter, parfois, c’est admettre qu’on a perdu.

Lorsque vous vous lancez dans un projet, avancez à votre rythme et ne tenez pas toujours compte des acquis des autres. Votre parcours ne peut pas être le même. Vos obstacles non plus.

Crédit photo Wider

Leçon 7 :

« – Je suis désolé, il n’y a plus d’oxygène.

   – Je n’ai pas envie de revenir l’année prochaine.

   – Ok. On trouvera l’oxygène en chemin. »

Ce que ce film m’aura enseigné, plus que tout, c’est la détermination.

Désolée pour ceux qui n’ont pas encore suivi le film mais je vais spoiler (dévoiler l’intrigue du film). Et pas qu’un peu. Mais croyez-moi, je n’ai pas le choix, à ce niveau de l’intrigue.

Lorsque cette phrase est prononcée, l’acteur principal est avec son guide local. Celui-ci lui explique qu’ils ne peuvent plus monter car il leur manque de l’oxygène. Du moins, il n’y en aura probablement pas assez.

Pourtant, ils ne sont qu’à 100m de l’objectif. 100m de la réalisation d’un rêve de vie.

Combien d’entre vous ont été à deux pas de toucher du doigt votre rêve et, à cause d’un contretemps, d’un imprévu, d’un souci… ont dû y renoncer et se contenter du trajet parcouru ? Combien ?

La leçon précédente disait que l’important c’est de ne pas s’arrêter. Celle d’avant, d’aller pas à pas ; au rythme des étapes.

A ce niveau…. Il faudra sprinter.

Prendre un gros risque. Un énorme risque.

Avancer en sachant que vous pourriez manquer d’oxygène tôt ou tard ou – adaptons le – refuser un emploi en ayant comme seule porte de sortie, ce projet.

Peut-être que ça marchera et vous aurez atteint votre but.

Peut-être que ça ne marchera pas et vous saurez que vous avez tout essayé.

Voilà. J’ai suivi « L’ascension », film français de Ludovic Bernard avec Ahmed Sylla et j’en ai tiré des leçons de vie. Vous pourrez les appliquer au besoin. Ou pas.

Mais retenez bien l’essentiel : tout par d’un rêve ou d’un défi que l’on se fait à soi même. Ensuite, vient ce moment où on est confronté aux regards des autres. Le long du parcours, la vie affine nos « outils » pour l’ascension et on acquiert durement des compétences qui seront utiles. En chemin, on doute et c’est le moment de revenir aux origines mêmes de notre objectif pour ensuite avancer pas à pas, ne pas s’arrêter. Et lorsque le but est enfin là… à la fois proche et éloigné, c’est qu’il est temps de sprinter. A nos risques et périls.