Le sommet de la francophonie se tient du 22 au 27 novembre 2016 à Antananarivo à Madagascar. En marge a lieu la formation annuelle des mondoblogueurs. Une occasion pour la slameuse blogueuse que je suis de me faire mon idée sur cet événement. Et devinez quoi ? Au pavillon de la francophonie…On slame.
Hier, j’ai joué l’écolière
la blogueusebuissonnière…
Alors que mes co-mondoblogueurs suivaient studieusement la formation, je suis sortie prendre l’air dans le village de la Francophonie. Une promenade balade de santé au cours de laquelle j’ai été détournée par des mots…Oui ! Des mots ! Ou du Slam plutôt.
Pour ceux qui ne le savent pas, je suis slameuse au sein d’un collectif dakarois et j’ai un amour tout particulier pour cette forme d’expression. Mais qu’est-ce donc le slam ? Est-il aussi francophone qu’on le croit ?
La petite histoire du Slam
Le slam est un mouvement social, culturel et bien sûr, poétique. En 1980, Marc Smith ; jeune écrivain de Chicago organise une compétition de poésie dans le bar green Mill. En plus d’inviter le public à être jury, Smith envisageait de faire descendre la poésie de son piédestal parce que considérée comme étant l’apanage d’une élite sociale.
Pari largement tenu puisque le Slam a conquis un public hétéroclite qui s’est chargé – au fil des années – de lui donner une identité très urbaine.
Le slam s’invite au sommet de la francophonie
Le pavillon de la Francophonie accueillait des jeunes élèves, venus découvrir ce concept qu’ils connaissent de nom mais en ignorant le sens. Autour d’une slameuse souriante, ils ont découvert le slam dans toute sa splendeur.
Curieuse, j’ai demandé à un groupe d’enfant d’à peu près 11 ans si ils comprenaient mieux ce qu’étaient le slam. C’est avec le sourire, qu’ils m’ont répondu.
Le slam ? C’est comme une récitation. Mais c’est plus cool. C’est comme du rap.
Le village de la francophonie m’avait déjà éblouie avec ses murs pleins de graffitis, comme un clin d’œil à la culture urbaine. J’ai encore plus été étonnée en tombant sur cet atelier d’initiation au slam.
Un autre clin d’œil de la francophonie à cette génération curieuse et métissée qui s’emploie à réinventer la langue française.
Je disais que le français était coloré. Il est aussi jeune et facile à modeler.
Je ne peux donc qu’être heureuse de voir que la francophonie entre peu à peu à l’ère d’une franco-folie où les mots ont une histoire, s’adaptent et s’emploie dans un contexte autre qu’un dictionnaire.
La preuve en vidéo… Un texte. Un slam. Signé par votre servante.
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